Aspects Épidémiologiques et Thérapeutiques des Traumatismes Balistiques en Milieu Civil à Cotonou

  • Pascal Chigblo Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • Koovi Penance Agbélélé Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • François Amossou Service de Chirurgie, CHUD-OP, Porto-Novo, Bénin
  • Padonou Adebola Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • Éric Lawson Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • Iréti Fiacre Tidjani Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • Soumaïla Madougou Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin
  • Aristote Hans-Moevi Akue Service de Traumatologie Orthopédie, CNHU-HKM Cotonou, Bénin

Abstract

Introduction: the incidence of gunshot wounds is clearly increasing in our countries. The treatment of these lesions in a civilian environment has evolved considerably in recent years. The aim of this study was to describe the sociodemographic, lesional and therapeutic aspects of civilian firearm trauma at the National Teaching Hospital of Cotonou. Materials and methods: It was a descriptive retrospective study conducted at the National Teaching Hospital of Cotonou, covering the period from January 2015 to December 2016 (2 years). Included in the study were gunshot wounds, supported by Trauma Orthopedic departement. Patients who received initial care before admission and those aged lessthan 15 years were excluded. Results: fifteen patients were identified during the study period. The median admission time was 13 hours. All patients were male and the median age was 33.71 years. The circumstances were divided into aggression (11 cases, 73.3%), two lost balls (13.3%) and two handling accidents (13.3%). In 9 cases (60%), a handgun was causing the injuries. An antibiotic prophylaxis made of amoxicillin / clavulanic acid was started in all patients and was associated with gentamicin in case of bone involvement. All lesions were surgically treated according to a protocol including trimming, exploration and delayed primary closure. No internal fixation was performed urgently but performed secondarily after healing of wounds and negativation of the C-reactive protein in a median time of 23 days. Conclusion: lesions resulting from ballistic injuries in civilian environments are rarely serious and their management differs in some respects from that of firearm injuries in war situations.


Introduction : l’incidence des lésions par balle est en nette augmentation dans nos pays. Le traitement de ces lésions en milieu civil a beaucoup évolué ces dernières années. Le but de cette étude était de décrire les aspects sociodémographiques, lésionnels et thérapeutiques des traumatismes par arme à feu en milieu civil au CNHU-HKM de Cotonou. Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive menée au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, et couvrant la période de Janvier 2015 à Décembre 2016 (2 ans). Etaient inclus dans l’étude, les dossiers des blessés par balle, pris en charge dans le service de Traumatologie-Orthopédie et de Chirurgie Réparatrice du CNHU-HKM. Les patients ayant bénéficié d’une prise en charge initiale avant leur admission et ceux agés de moins de 15 ans étaient exclus. Résultats : quinze patients étaient recensés durant la période d’étude. Le délai d’admission médian était de 13 heures. Tous les patients étaient de sexe masculin et l’âge médian était de 33,71 ans. Les circonstances se répartissaient en agression (11 cas, 73,3%), deux balles perdues (13,3%) et deux accidents de manipulation (13,3%). Dans 9 cas(60%), une arme de poing était à l’origine des lésions. Une antibioprophylaxie faite d’amoxicilline/acide clavulanique était débutée chez tous les patients et était associée à la gentamicine en cas d’atteinte osseuse. Toutes les lésions avaient été prises en charge chirurgicalement selon un protocole comprenant un parage, une exploration et une fermeture primaire différée. Aucune ostéosynthèse interne n’a été effectuée en urgence mais réalisée secondairement après cicatrisation des plaies et négativation de la C-réactive protéine dans un délai médian de 23 jours. Conclusion : les lésions issues des traumatismes balistiques en milieu civil sont rarement graves et leur prise en charge diffère sur certains points de celle des lésions par arme à feu en situation de guerre.

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Published
2019-09-30
How to Cite
Chigblo, P., Agbélélé, K. P., Amossou, F., Adebola, P., Lawson, Éric, Tidjani, I. F., Madougou, S., & Akue, A. H.-M. (2019). Aspects Épidémiologiques et Thérapeutiques des Traumatismes Balistiques en Milieu Civil à Cotonou. European Scientific Journal, ESJ, 15(27), 23. https://doi.org/10.19044/esj.2019.v15n27p23